L’entrave au face à face, ou le miroir brisé de l’autisme — Lucille Breard

L’entrave au face à face, ou le miroir brisé de l’autisme.

Ce texte a été écrit à l’occasion de la conférence donnée le 24 Octobre 2014 dans le cadre de la journée d’étude interdisciplinaire en sciences humaines et sociales, C.R.I.S.E.S., Le(s) miroir(s) en tant qu’objet(s) et métaphore(s).

Lorsque nous nous regardons dans le miroir, nous pouvons observer notre propre figure. Mais le visage d’autrui est un versant par lequel nous trouvons existence, à travers le regard qui nous perce, à travers le langage qui nous livre. Pour le sujet autiste, cette approche est remise en question, tant il se trouve dans un état de fuite vis à vis du regard, il est dans l’évitement de la rencontre ; résiste à la voix, donc à la parole.

Il s’agira à travers cette réflexion de réaliser l’ébauche du rapport du sujet autiste à sa propre image. Le plan se distingue en quatre points : Le rapport aux objets comme identification ; La vision fragmentée de l’autisme ; l’état de vide, l’état de mort ; le morcellement du réel.

Le rapport aux objets comme identification

Frances Tustin dans Le trou noir de la psyché dit : « Nous vivons dans un monde dominé par les mots et par les formes d’objets réels. Quand nous étudions les enfants autistes, nous devons essayer d’entrer dans un monde sans mots dominé par des formes auto-générées, fluctuantes, inclassables et artificiellement créées. »1 L’enfant autiste se réfugie dans des sensations qui lui sont propres, causées par les remous intérieurs de son organisme, ou développe avec les objets qui l’entourent un rapport d’affrontement direct.

cerveau hugo

Photogramme du documentaire Le cerveau d’Hugo, Sophie Révil, 2012

C’est le cas, dans le documentaire Le Cerveau d’Hugo, réalisé par Sophie Révil en 2012, du petit Nathan, dont la mère explique qu’il se coinçait volontairement les doigts dans l’encadrement de la porte, et reproduisait ce geste plus d’une quinzaine de fois par jour, jusqu’à en avoir les mains bleues. « Certains enfants autistes sont si peu conscients de l’existence réelle des objets qu’ils tentent de les traverser comme s’ils n’existaient pas. De la même façon, ils écoutent la voix des autres non comme une communication mais comme un auto-enveloppement par des formes apaisantes. »2 Dans ce documentaire, d’autres parents disent, à propos de leur fille : « Anaé ne s’intéressait qu’aux placards et aux tiroirs qui lui servaient à être ouverts, fermés ou vidés. Elle n’avait pas de jeux, elle ne communiquait pas avec nous, elle ne parlait pas. » L’enfant autiste se trouve dans une incapacité au langage, une impossibilité d’être dans le face à face qui donne lieu à l’échange verbal. « Le langage est soit tout à fait absent, soit disloqué par l’écholalie. La vie émotionnelle est pareillement réduite au silence. »3 Il est comme enfermé dans un monde où aucun bruit ne pourrait l’atteindre. Emmanuel Levinas dit à ce propos : « Un monde absolument silencieux, indifférent à la parole qui se tait, silencieux dans un silence qui ne laisse deviner, derrière les apparences, personne qui signale ce monde et qui se signale en signalant ce monde – fût-ce pour mentir à travers les apparences, comme un malin génie – un monde aussi silencieux ne pourrait même pas s’offrir en spectacle. »4 Si le visage d’autrui en s’exposant me renvoie à ma propre image, l’autiste ne se trouve pas dans le don de son être, mais bien dans une abstraction existentielle. On peut parler d’un complexe narcissique de l’autiste, dans le sens où il ne prête attention qu’à ses auto-stimulations intérieures, et n’est pas dans un rapport d’échange avec l’altérité. Voici les propos de Donna Williams rapporté du livre Si on me touche, je n’existe plus, où elle témoigne de son propre parcours en tant qu’autiste. Ici, elle parle du rapport qu’elle entretient avec son ami Bryn : « Chacun se parlait à soi-même bien plus qu’à l’autre, en accordant seulement à l’autre le privilège de l’écouter. »5 Le contact avec autrui est ressenti comme une violence faite à sa personne. Donna Williams dit aussi : « Le contact physique avait toujours pour moi quelque chose d’écrasant, comme tomber dans un gouffre dont la force d’attraction était trop forte. On risquait de perdre toute sa différence avec l’autre. Autant être avalé ou mangé, autant être emporté par une vague. »6 L’eau apparaît à plusieurs reprises dans les écrits d’autistes, comme cet élément fait face à Narcisse, et où il trouve son reflet. Birgen Sellin dans Une âme prisonnière parle d’un « en-moi noyé dans la solitude. »7 « Avec la vue apparaît l’en-face, la distance, la limite, la possibilité de l’ex-périence. »8 Le miroir que l’on peut trouver dans le regard de l’autre, et à travers lui se sentir exister, l’autiste le place en lui-même, comme un Narcisse révolu. Le terme « autisme » d’ailleurs est un dérivé du grec autos qui signifie « soi. » « Le regard ne garde qu’à re-garder »9 écrit Henri Maldiney dans Regard, parole, espace. Dans le cas du sujet autiste, il s’agit bien d’un processus de maintien dans une intériorité.

La vision fragmentée de l’autisme

Dans le documentaire, Luna, une autiste adulte, explique : « J’ai toujours eu du mal à me reconnaître dans un miroir. Personnellement, je me vois comme une femme puzzle, quelqu’un de fragmenté. Ma vision est fragmentée. Je suis fragmentée. » Alain Beltzung dans le Traité du regard écrit que « la séparation et le sentiment d’être coupé de quelque chose créent la peur, et la peur entretient le besoin de se séparer (de la source du danger) pour se protéger. C’est le mécanisme dit de l’égo, qui impose une vision fractionnelle, « fractionnante », non seulement en fragmentant le monde mais en nous enfermant dans un champ de vision bien délimité où le sentiment de la disharmonie peut survenir. »10

PICASSO Pablo Autoportrait 28 juin - 4 juillet 1972 -crayons de couleurs gouache encre de chine et lavis d'encre sur papier 65,7x50,5cm collection privée

Autoportrait, Pablo Picasso, huile sur toile, Collection privée, 1972

L’ Autoportrait de Pablo Picasso (1972), n’est pas sans nous évoquer visuellement ce rendu esthétique, à travers la peinture cubiste. Paul Cézanne, le père du Cubisme, disait « il faut traiter la nature par le cône, la sphère, le cylindre. » Henri Rey-Flaud explique dans L’enfant qui s’est arrêté au seuil du langage : « Le monde de l’enfant autiste est celui d’une immédiateté sans déploiement. Les « signes de sensation » qui le supportent ne re-présentent rien : ils font surgir des fragments de présence coupés les uns des autres, chaque marquage étant imprimé sans relation avec le marquage antérieur ni avec le marquage suivant. »11

Winnicott explique une étape du développement de l’enfant qui consiste à prendre conscience de son propre corps, c’est à dire « une forme du développement qui a une influence particulière sur la capacité du nourrisson à établir des identifications complexes. Il s’agit du stade durant lequel l’enfant intègre l’état où il est une unité, une personne complète, avec un intérieur et un extérieur, une personne vivant dans un corps, une personne plus ou moins délimitée par la peau. Une fois que l’extérieur signifie « non-moi » (non-je), l’intérieur signifie « moi » et il existe dorénavant un endroit ou l’on peut emmagasiner des choses. »12 Ainsi, le stade du miroir est celui où l’enfant prend conscience de sa propre intériorité dans une extériorité. Françoise Dolto explique que parfois, dans le cas de l’enfant face au miroir, « l’image scopique ne montre qu’une seule face du sujet, quand en vérité l’enfant se sent tout entier dans son être ; aussi bien dans son dos que dans son devant. »13

Cet endroit semble mal délimité chez l’enfant autiste. Les mères observent dès les premiers jours les barrières impalpables entre elles et leur nourrisson. « Pour un bébé, les interactions importantes sont des activités comme la succion, la rencontre des regards, les contacts ludiques et les caresses. Voilà les fondements physiques de cette communication entre la mère et le bébé qui est la première forme de communication. »14 Il ressort que le contact physique est vécu par l’autiste comme une douleur, ou quelque chose d’insupportable. Luna, dans le documentaire, explique : « Je me suis rendue compte très jeune que j’avais l’impression d’être séparée des autres par un espèce de mur de verre, un champ de force. Je pouvais même le mesurer. C’est quelque chose de pénible à supporter. » Donna Wiliams dit aussi :  « le mur qui se dressait entre « le monde » et moi n’avait pas disparu. »15 L’autiste est comme prisonnier du miroir, et de son propre reflet disloqué.

L’état de vide, l’état de mort

Frances Tustin, dans Le trou noir de la psyché, rapporte les propos de ses patients, qui parlent de cette « peur « de « tomber en morceaux », de tomber en étant endommagé par le choc, […] de se déverser ou de se dissoudre, d’exploser, ou de perdre le sens de la continuité physique avec une entité éternelle. »16 Leo Kanner décrivait ces enfants comme ayant un désir anxieux et compulsif d’assurer l’immuabilité des choses. Créer le lien avec l’autre pourrait apparaître à l’autiste comme une épreuve insurmontable, comme s’il avait pu présentir le caractère éphémère d’une relation, d’un rapport, d’une discussion, d’un contact, lui évoquant la séparation primordiale d’avec la mère. Ou comme s’il pouvait voir dans un être bien vivant la mort future, inévitable, l’empreinte du devenir.

C’est ce que met en abîme l’oeuvre de Bill Viola, Heaven and Earth, 1992, exposée au Grand Palais jusqu’au 21 juillet 2014. Quand on regarde attentivement, la vidéo qui représente la mort se reflète dans le moniteur en dessous, qui diffuse l’image animée du nouveau-né.

Bill Viola, Heaven and Earth, 1992

Heaven and Earth, Bill Viola, Vidéo-installation, Musée d’Art contemporain San Diego, 1992

En revanche, la naissance ne fait pas écho sur l’écran du film du défunt. Comme un juste état des choses, Bill Viola met bout à bout l’existence, face à face, le commencement et la fin. L’enfant autiste, dans son désir d’éviter l’impermanence des choses, est dans une fuite intérieur qui l’isole de ces perturbations. Le ressenti des personnes qui vivent auprès d’enfants autistes, que ce soient les membres de la famille ou le personnel soignant, disent avoir en face d’eux des enfants avec des yeux vitreux, comme une enveloppe vide, sans personne dedans, et soulignent l’absence du regard. Selon Alain Beltzung, une des formes de l’énergie qui nous anime est l’inertie, ou « léthargie de l’énergie devenue semblable à la matière au voisinage du zéro absolu, opacité, pesanteur, immobilité, « indifférence » du regard, la peur n’y est pas perceptible, congelée en quelque sorte par l’assouplissement des perceptions et des représentations. »17 Cela renvoie peut être au fait que les autistes, comme le dit Tustin, ont « peur d’être transformés en un « rien » – la perte du sentiment d’exister est la plus grande terreur de l’enfant autiste. »18 Donna Williams décrit  : « Je me souviens de l’un de mes rêves, du moins du premier que ma mémoire ait enregistré. Je me déplaçais dans du blanc, au sein d’un espace vide. Juste du blanc, avec néanmoins des flocons de couleurs lumineuses qui m’entouraient partout. Je passais au travers, ils me traversaient. »19 C’est dans cette sorte d’incapacité à exister dans le langage que l’autiste rompt un lien avec l’en-dehors de lui-même. Les autres apparaissent comme des mirages, et non des points d’encrage.

Dans un rapport à autrui, le visage est l’abord, l’entrée. Par le regard « je suis » dans l’autre, j’existe. « Ex-ister », c’est être, dans une ouverture. Emmanuel Levinas écrit : « Le visage, encore chose parmi les choses, perce la forme qui cependant le délimite. Ce qui veut dire concrètement : le visage me parle et par là m’invite à une relation sans commune mesure avec un pouvoir qui s’exerce, fût-il jouissance ou connaissance. »20 Mais pour l’autiste, il en est autrement. Donna Williams rapporte dans son ouvrage : « Nous évitions de nous regarder dans les yeux. C’était trop éprouvant. Quand, par hasard cela arrivait, le vieux sentiment si effrayant de me perdre moi-même me submergeait à nouveau. »21

Levinas souligne aussi la caractéristique de la parole à accomplir l’être dans une sorte d’éclaircie : « La parole introduit un principe dans cette anarchie. La parole désensorcelle, car, en elle, l’être parlant garantit son apparition et se porte secours, assiste à sa propre manifestation. Son être s’effectue dans cette assistance. »22 Le langage adressé à l’autre réalise d’une certaine manière l’être parlant, forme son image. Son absence renvoie à la difficulté de l’autiste à se positionner dans un « être là », en face du monde. Fernand Deligny souligne d’ailleurs l’absence du « je » dans le vocabulaire autistique. Donna Williams :  « Il n’était guère surprenant qu’en relatant ces événements je fisse référence à moi-même en utilisant le pronom « tu ». Je disais « tu » parce que j’entrais en relation avec moi-même, en quelque sorte. Le pronom « je », on l’emploie pour entrer en relation avec « le monde ». […] L’usage du pronom « tu », précisément, me permettait d’évoquer les événements qui m’avaient concernée de la façon le plus impersonnelle qui fût. »23 « La parole est ainsi, l’origine de toute signification – des outils et de toutes les oeuvres humaines – car, par elle, le système de renvois auquel revient toute signification reçoit le principe de son fonctionnement même – sa clé. »24 L’enfant autiste semble errer dans un environnement sans reflet d’aucunes sortes, sans que rien ne renvoi à ses yeux une concrète image. Cette impuissance à être dans le langage, donc à nommer les choses et à les discerner les unes des autres, plongerait l’autiste dans un espace confus, vide, semblable à un infini où rien n’est reconnaissable. Le langage signe le visage. Si les gens ou les choses du monde ont un visage, c’est dans notre reconnaissance qu’ils trouvent reflet, et c’est en eux que nous pouvons projeter, appuyer notre être. La parole contient autrui. Dans les yeux de l’enfant autiste ne se reflètent pas forcement autrui. Donna Williams : « Lorsque je m’enfermais moi-même, c’étaient aussi les autres que j’enfermais dehors. […] C’était la peur même d’être dépossédée de mon propre monde qui me poussait à le rejeter, pour le troquer contre une coquille vide et sans émois. »25 L’enfant autiste a plus de facilité à s’identifier aux objets durs.

Le morcellement du réel

Georges Braque, La Mandoline, 1914, Ulmer Museum, Allemagne

Mandoline, Georges Braque, aquarelle, gouache, crayon, morceaux de papier journal, faux bois, carton ondulé sur toile, Ulmer Museum, Allemagne, 1914

La Mandoline de Georges Braque (1914), intègre à sa toile aquarelle, gouache, crayon mais aussi des morceaux de papier journal, de faux bois et de carton ondulé, directement collés comme des extraits du réel. Les éléments ne sont visibles qu’en tant que fragments, qui renvoient à l’objet entier originel. Cette période du Cubisme appellé « synthétique » conçoit le fragment comme relié à l’entier, la partie qui alimente le tout. Dans l’oeuvre de Braque on ne distingue la mandoline que dans ses traits épurés, selon les principes de la reconstitution sémiotique. L’autiste semble être aussi dans cette sélection d’une partie de l’ensemble. Certains objets retiendront son attention, d’autres seront justes invisibles.

La question des neurones miroirs a souvent été évoquée par rapport à l’autisme, dans le sens où les sujets atteints semblent ne pas pouvoir aussi facilement apprendre qu’un enfant normal par le mimétisme, où développer un sentiment d’empathie à l’égard d’autrui. Un disfonctionnement propre à la pathologie rend l’apprentissage des codes sociaux plus difficiles, créant une sorte de cécité sociale. Le sujet autiste n’est pas relié avec la même intensité instinctive aux gens qui l’entourent que les êtres normaux. Marie-France, autiste adulte, explique dans le documentaire qu’elle fait plus d’effort maintenant « pour lire les expressions de visage d’une autre personne. » Mais cela reste quelque chose de compliqué à décrypter.

Jean Luc Brisson, Je me promène un verre à la main, Domaine du chateau d'Avignon, 2007

Jean-Luc Brisson, Je me promène un verre à la main, photogramme, Vidéo, Château d’Avignon, 2007

En revanche, le sujet autiste peut se trouver dans un état contemplatif devant les choses, un moment de pure saisie esthétique dû au fait justement de cette hypersensibilité sensorielle qui rend le contact avec autrui difficile. Donna Williams écrit : « La vie sous verre, certes, rend l’existence des morts vivants supportable. Mais il y règne la hantise du simple contact qui pourrait briser la vitre pour toujours et faire tomber le funambule de la corde raide dans le gouffre de l’inconnu. […] Un simple attachement a brisé la glace qui séparait les deux monde. »26 Luna explique, à propos de son expérience esthétique : « Un jour, toujours avec mon appareil photo en bandoulière, sur un mur il y avait cette bouteille de bière. Et dedans il y avait tout une maison avec tous ses détails, c’était la maison qui était derrière le reflet. Mais c’était d’une telle beauté, et en même temps ça représentait vraiment ce que je vivais. C’est à dire dans mon monde, je suis dans mon bocal. Le reflet du monde qui se cache derrière… »

Regardons un extrait de la vidéo de Jean Luc Brisson, artiste plasticien.

Conclusion

L’autiste se trouve comme derrière le miroir, plongé dans une ombre qui rend imperceptible les repères. Comme si la surface se transformait en intérieur. Emmanuel Levinas nous dit : « C’est l’art qui prête aux choses comme une façade – ce par quoi les objets ne sont pas seulement vus, mais sont comme des objets qui s’exhibent. L’obscurité de la matière signifierait l’état d’un être qui précisément n’a pas de façade. Mais en elle se constitue le beau dont l’essence est indifférence, froide splendeur et silence. Par la façade, la chose qui garde son secret – s’expose enfermée dans son essence monumentale et dans son mythe où elle luit comme une splendeur, mais ne se livre pas. »27

Lucille Bréard

1Frances Tustin, Le trou noir de la psyché, Seuil, 1989, p.72

2Ibid., p.73

3Ibid., p.75

4Ibid., p.94

5Donna Williams, Si on me touche, je n’existe plus, Robert Lafont, Paris 1992, p.191

6Ibid., p.185

7Birgen Sellin, Une âme prisonnière, Paris, Robert Lafont, 1994, p.58, 92, 110, 140 ?

8Henri Maldiney, Regard, Parole, Espace, Editions l’âge d’homme, 1994, p.271

9Ibid., p.180

10Alain Beltzung, Traité du regard, Editions du Relié, 2008

11Henri Rey-Flaud, L’enfant qui s’est arrêté au seuil du langage. Comprendre l’autisme, Champ essais Flammarion, 2010

12D.W. Winnicott, Processus de maturation chez l’enfant, développement affectif et environnement, Editions Payot, 1970, p.53

13Françoise Dolto, Juan David Nasio, L’enfant du miroir, Editions Rivages, 1987, p. 55

14Frances Tustin, Ibid., p.64

15Donna Williams, Ibid, p.226

16Frances Tustin, Ibid., p.64

17Alain Beltzung, Ibid., p.172

18Frances Tustin, Ibid., p.54

19Donna Williams, Ibid., p.19

20Emmanuel Levinas, Totalité et infini, essai sur l’extériorité, Biblio essais, Paris, 2012, p.215-216

21Donna Williams, Ibid., p.192

22Emmanuel Levinas, Ibid., p.100

23Donna Williams, Ibid., p151

24Emmanuel Levinas, Ibid., p.100

25Donna Williams, Ibid., p.119

26Donna Williams, Ibid., p.190


CATEGORIES : Présences/ AUTHOR : Lucille Bréard

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